Comment se déroule un atelier ?
L’animateur va vous proposer des activités artistiques tout en vous parlant dans sa langue maternelle. L’atelier se pratique en immersion, sans traduction, ni sous- titre, c’est comme dans la vraie vie quand vous voyagez et discutez avec les gens du pays. On est dans une ambiance conviviale et détendue, on s’amuse, on mélange les générations et on progresse tous ensemble dans la bonne humeur. Bref, vous voilà en Italie, en Allemagne, en Russie ou au Pays de Galles une heure et demi par semaine, sans quitter Quimperlé !
Des situations de communication authentiques, c’est-à-dire ?
Comprendre en contexte :
Même si vous ne comprenez pas chaque mot un par un, le contexte de l’activité et les reformulations de l’animateur vous permettront de comprendre globalement ce qui vous est dit, et progressivement d’apprendre de nouvelles expressions de tous les jours, et de les réutiliser immédiatement pour les mémoriser.
S’exprimer en contexte :
Plus vous prendrez de l’assurance, plus vous oserez prendre la parole à votre tour, poser des questions, raconter ce que vous faites, voulez faire ; vous pourrez discuter avec les autres membres du groupe et varier ainsi les situations de communication.
Comme quand on reste en immersion deux semaines dans un pays, il faut un temps où on écoute, on s’imprègne de la langue mais on n’ose pas ou on ne réussit pas encore à parler, puis soudain, tout se débloque et on réussit à faire de plus en plus de phrases, et ce, sans avoir le « don des langues ». Cela se fait naturellement, comme quand un enfant apprend sa langue maternelle à force de répéter et d’imiter ce qu’il entend autour de lui.
Ce n’est pas un cours traditionnel, que vais-je vraiment apprendre ?
Vos animateurs ne sont pas professeurs de langue, mais ils sont locuteurs natifs. Donc, ils ne vous donneront pas de listes de vocabulaire ou de points de grammaire à travailler. Vous ne travaillez pas à partir de supports écrits comme à l’école, mais vous utilisez la langue comme un outil pour pouvoir travailler la pratique artistique qui vous est proposée. C’est donc plus naturel, car vous AVEZ BESOIN de vous exprimer pour jouer un sketch, fabriquer un bol en papier mâché, réaliser un herbier, jongler ou cuisiner !
On ne cherche pas à s’exprimer dans une langue ‘parfaite’ mais à s’exprimer tout simplement ! L’animateur vous reprendra seulement si ce que vous dites ne lui est pas compréhensible. Ce qui compte, c’est de communiquer dans une autre langue sans la peur de se tromper! Une manière décomplexée de pratiquer et progresser.
Aller toujours plus loin…
C’est vous qui fixez votre degré de motivation !
Si je débute, ou si j’ai de lointains souvenirs que j’ai juste envie de réactiver :
Pendant les premiers ateliers, j’écoute activement, pour m’imprégner de la langue, et je progresse malgré tout « à l’insu de mon plein gré ». Je profite des pauses de récapitulation pour noter ce qui m’intéresse.
Si je veux progresser de façon plus active :
En plus de mon écoute active, j’enregistre quelques moments du cours sur le dictaphone de mon Smartphone, je prends des notes, je répète à voix haute, je parle le plus possible pendant l’atelier avec mes partenaires et l’animateur.
Si je veux vraiment m’y mettre à fond :
Une fois chez moi, j’ai une semaine pour recopier mes notes, vérifier le sens et l’orthographe avec un dictionnaire papier ou en ligne, les relire tous les jours pour les mémoriser, rédiger quelques phrases sur mes impressions, des choses que j’ai entendues ou dites.
Je peux utiliser le dictaphone pour m’enregistrer. D’abord, en relisant mes notes à voix haute, puis en les cachant pour vérifier si je les ai bien mémorisées. Puis je les re-note sur une page blanche pour les fixer visuellement.
Je sollicite ma bouche (je répète), mes yeux (je relis), mes oreilles (je réécoute), ma main, (je réécris). Les 4 étapes indispensables pour une véritable mémorisation.
Si j’ai envie de travailler plus en profondeur :
J’investis dans une méthode de langue en librairie ou sur internet, j’essaye de regarder la TV et des séries en VO ; je télécharge des applis pour apprendre du vocabulaire supplémentaire (par thèmes, nourriture, voyage etc). Je revois mes DVD en mettant les sous titres pour malentendants, et je fais des pauses pour répéter des expressions nouvelles qui me semblent utiles. Je lis des articles dans des revues type Vocable, j’écoute leur CD, je lis des romans.